Description
La prêle japonaise (Equisetum japonicum) est une plante vivace aux longues tiges vertes, rondes et creuses, avec des noeuds noirs, à l’allure très graphique.
C’est une plante d’origine préhistorique. Elle remonte au tertiaire. C’est pourquoi elle n’a ni fleur ni feuille.
Elle se multiplie par ses rhizomes desquels émergent de jolies tiges cannelées qui peuvent monter jusqu’à 1 mètre de haut.
La prêle japonaise est une plante des terrains frais, voire humides. Elle trouve tout à fait sa place au bord d’un bassin. Elle peut aussi se cultiver en pot. C’est une plante qui fait merveille dans un jardin zen, ou de style japonais. Les fleuristes l’utilisent volontiers dans des compositions florales pour son caractère très graphique.
Equisetum japonicum aux Jardins du Gué
Dans le parc des Jardins du Gué, la prêle japonaise (Equisetum japonicum) vous accueille dès l’entrée. Nous l’avons installée là où le bief et la rivière se rejoignent. Elle a développé depuis de nombreux rhizomes desquels émerge désormais une large touffe qui ne passe pas inaperçue.
Des tiges sortent aux alentours témoignant de l’extension du système de rhizomes. Mais ces tiges sont faciles à arracher.
D’autres prêles japonaises se trouvent dans le Jardin des Arts, près du bassin, où elles se mêlent aux cornouillers et aux iris aquatiques.
Les Equisetums
Les Equisetums font partie de la famille des Equisétacées.
Ce sont des plantes très riches en silice. Ceci leur donne un aspect abrasif qui était utilisé autrefois pour nettoyer les poêles. Cette richesse en silice est aussi à l’origine de leur rigidité et de leur qualité antifongique.
Les prêles sont régulièrement utilisées en culture biologique, notamment en décoction, pour traiter de manière préventive ou curative bon nombre de maladies cryptogamiques.
Dans certains pays, les jeunes tiges se mangent en salade.
Elles auraient également des qualités médicinales, notamment diurétiques et antirhumatismales.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.