Description
Le romarin (Rosmarinus officinalis) a tout pour plaire. Aromatique, médicinal, ornemental, mellifère et facile à cultiver au jardin ou sur le balcon !
C’est un arbuste au port buissonnant et au feuillage persistant. Ses petites feuilles linéaires, vert foncé dessus et blanc tomenteux dessous sont très riches en huiles essentielles.
Au printemps, les rameaux se couvrent de petites fleurs bleu lavande qui font le bonheur des butineurs. Le romarin peut fleurir à nouveau en automne si les températures sont clémentes.
Il trouve aussi bien sa place au jardin d’agrément que dans une plate-bande d’aromatiques, dans une rocaille comme sur une terrasse. C’est un polyvalent indispensable dans tout jardin.
Il lui faut du soleil et du soleil ! Un terrain bien drainé est indispensable, car il craint l’humidité hivernale. Sa rusticité est moyenne. Choisissez lui un emplacement à l’abri des vents froids.
Pour lui garder une belle allure, taillez le une première fois juste après la floraison de printemps et une deuxième fois à l’automne, et bien sûr, au fur et à mesure de vos besoins. Ne taillez que dans le bois vert, car sur le vieux bois il ne repartira pas.
En cuisine, le romarin est utilisé pour aromatiser de nombreux plats, des grillades, des ragoûts, des soupes, etc. Ses vertus médicinales sont reconnues et son usage en phytothérapie est courant.
Le romarin peut se multiplier par bouturage. Prélevez des extrémités de tiges d’une quinzaine de centimètres à partir du mois d’août et mettez en terre. L’enracinement se fait facilement et rapidement.
Rosmarinus officinalis aux Jardins du Gué
Dans le parc des Jardins du Gué, vous retrouverez le romarin (Rosmarinus officinalis) à plusieurs reprises.
Une touffe de romarin retombant garnit le muret du Jardin des Braves. Le romarin vous attend aussi dans le Jardin du Temps, dans le calendrier républicain. En effet, le 6ème jour du mois de Messidor est consacré au romarin.
La touffe la plus imposante de romarin se trouve dans le potager de Charlemagne. Le romarin faisait en effet partie de la liste du Capitulaire de Villis de Charlemagne.
Le genre Rosmarinus
Le genre Rosmarinus faisait partie de la famille des Lamiacées, la même famille que la menthe ou la sauge. Les botanistes ont supprimé ce genre botanique et l’ont reclassé dans le genre Salvia. Désormais donc, le nom botanique du romarin n’est plus Rosmarinus officinalis, mais Salvia rosmarinus.
Il existe près de 150 sous-espèces ou cultivars de romarin se différenciant par leur port, leur taille, leur feuillage ou la couleur de leurs fleurs.
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